article @ In situ sur la Biennale sculpture contemporaine de Trois-Rivières

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JUSQU’AU 9 SEPTEMBRE 2016 À TROIS-RIVIÈRES : DIFFÉRENTES VISIONS DU MONDE EXPOSÉES!

Le Magazine radio In situ du 5 septembre a consacré son temps d’antenne à deux expositions d’intérêt en région, dont la 7ième Biennale Nationale de Sculpture de Trois-Rivières qui se termine ce vendredi 9 septembre 2016. Un événement qui réunit 65 artistes professionnels et de la relève qui ont été invités à interpréter la thématique ambitieuse Le Meilleur des mondes, tirée du roman d’anticipation d’Aldous Huxley, critique des ratés du développement technologique effréné et de la domination des marchés financiers. Dans ce monde futuriste, l’art est interdit et les artistes ont disparu!

Deux expositions parallèles sont terminées au Centre de diffusion  Presse papier et à la Galerie R3. Je vous recommande de vous concentrer sur le trio d’expos  que j’ai vues la fin de semaine dernière, situées dans des lieux de diffusion à proximité l’un de l’autre. L’exposition la plus intéressante est celle en cours à la Galerie du parc et hébergeant les oeuvres de 12 artistes.

Au Centre Raymond Lasnier, quel plaisir de découvrir une oeuvre  éclairée de Élisabeth Picard qui expose, à travers sa sculpture, un rapport de dualité entre la nature(le naturel) et la culture(le non naturel).100_4177

 

 

 

 

 

À la Galerie du parc nous attend une installation  sur table époustouflante et baroque de Catherine Bolduc qui s’inspire d’un passage du roman d’anticipation Le meilleur des mondes décrivant un paysage mystérieux et sublime.  Catherine Bolduc a recrée une composition fantasmagorique caractéristique de l’approche de l’artiste.  Il y a abondance sur la table d’oeuvres de verre étincelantes projetées sur un écran attenant. La simplicité de la seconde oeuvre crée un contraste intéressant  qui suscite la réflexion.

Isabelle Gauvin  nous captive par ses installations constituées de maisons protectrices, aidant à affronter le monde.100_4191

 

 

 

 

 

 

 

Karine Giboulo, quant à elle, nous invite dans sa salle d’exposition à apprécier ses oeuvres miniatures,  hautes en couleur, qui composent une sorte de vaisseau, s’apparentant à une  île flottante protectrice, où chaque résident doit se conformer à un rôle qui lui est imposé.

 

Ne manquez pas l’oeuvre de Guillaume Lachapelle, dans une salle au fond cachée par un rideau. L’artiste propose un cubicule lumineux inspiré de son travail de modélisation et d’impression 3 D, qui nous transporte en pleine science-fiction et usine à humains, lieu industriel et terne.

Une exposition incontournable, que celle de Paryse Martin qui occupe deux salles d’exposition et bien décrite par son titre Mes espaces fabulatoires. Sur place, un grand nombre d’oeuvres fantaisistes et surréalistes qui tiennent du musée des sciences et de la chambre des merveilles. Un ravissement pour les yeux et le coeur!

Au musée québécois de la culture populaire loge une autre artiste Kim Adams de Toronto qui fait dans l’oeuvre miniature et la maquette,  pour amener un questionnement sur les modifications de la nature imposées par l’être humain.

Et du nouveau cette année, deux expositions faisant partie de la programmation de la 7ième Biennale  de Sculpture Contemporaine de Trois-Rivières sont présentéesà Montréal jusqu’à vendredi  9 septembre (voir article sur facebook à ce sujet déjà paru), celle de Mathieu Valade qui s’est inspiré d’un lieu du roman hébergeant des bocaux où se développent des foetus et celle de l’artiste émergente Érika Dueck, une autre artiste qui fait dans la miniature, explorant la notion de monde isolé retiré de son environnement.

Un événement recommandé, en cours jusqu’au 9 septembre 2016.